Douleur et sophrologie

Douleur et sophrologie

La douleur est difficile à définir car elle est personnelle et subjective : tout le monde possède les mêmes mécanismes de déclenchement de la douleur, et cependant, chacun la ressent différemment. La douleur nous parle, nous anéantie, nous indique. Au delà de la faire disparaître, apparaît pour certain(es) d'entre nous l'obsession de se comprendre, d'observer ce qui se joue et se déjoue avec elle.

LA LEGISLATION

  • Toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur. Celle-ci doit être en toute circonstance prévenue, évaluée, prise en compte et traitée.
  •  PLAN DOULEUR 2006-2010, d’après la loi du 4 mars 2002, dite Loi Kouchner
  1. Améliorer la prise en charge des douleurs des populations les plus vulnérables : enfants, adolescents, personnes âgées, personnes polyhandicapées, personnes en fin de vie
  2. Améliorer la formation pratique initiale et continue des professionnels de santé pour mieux prendre en compte la douleur des patients
  3. Améliorer les modalités de traitement médicamenteux et d’utilisation des approches non pharmacologiques de la douleur
  4. Structurer la filière de soins de la douleur, en particulier pour les douleurs chroniques rebelles 

 

DEFINITION DE LA DOULEUR

En 1979, l’Association Internationale pour la Douleur propose la définition suivante : « La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à un dommage tissulaire présent ou potentiel ou décrite en termes d’un tel dommage »

LA DOULEUR : C’EST QUOI ?

La douleur est donc une sensation complexe, à la fois physique et émotionnelle. Elle se traduit par :

  • Une sensation physique, caractérisée par la localisation, l’intensité et l’évolution de la douleur « ça pique, ça brûle, ça fait un peu ou très mal, ça augmente ou ça diminue ».
  • Une émotion, qui correspond à ce que nous ressentons moralement « c’est désagréable, c’est pénible, c’est inquiétant, c’est insupportable ».
  • Un comportement, qui correspond à notre manière de réagir à la douleur, de l’exprimer par le corps ou par la parole (position, grimace, pleurs, cris, plainte).
  • Une réaction mentale, qui correspond à notre façon de la gérer, de l’interpréter, de lui donner un sens, de chercher à l’oublier ou à vivre avec.

Ces quatre aspects sont indissociables. Pour comprendre et soulager la douleur, il faut donc prendre en compte sa cause physique, mais aussi et surtout ce que la personne ressent, physiquement et moralement.

 

Comment agit la sophrologie?


Elle offre une palette d’outils simples et efficaces basée sur la détente musculaire et nerveuse, ainsi que sur la respiration, la gestion de la pensée et la visualisation dont les bienfaits peuvent se faire sentir rapidement même dès la première séance.Elle va directement agir sur la détente physique qui induira la détente mentale et va ainsi de rétablir le dialogue intérieur entre le corps, l’esprit et aussi le cœur par des méthodes adaptées à chacun.


Certains exercices visent par exemple à déplacer le négatif, à substituer la douleur par d’autres sensations. On utilisera également des mouvements corporels doux avec ensuite une visualisation spécifique en lien avec la douleur et les ressentis du moment. Et surtout toujours en renforçant le potentiel positif.


Un outil qui vise l’autonomie de la personne


L’avantage de la sophrologie est non seulement sa force mais aussi l’autonomie du patient. Le rôle du sophrologue est d'être là, à l’écoute, pour enseigner ces outils et d’accompagner sur le chemin qui mène rapidement vers un état de mieux être.